Flag Fighter
Un chef d’œuvre, mais dans le mauvais sens.
Chef d’œuvre, je m’explique ! Car ce manga en 5 volumes de Masaomi Kanzaki, est pour moi une référence pour tous ceux qui s’intéressent au manga. L’auteur réussit l’exploit de faire une fin en moins de 10 pages. Et cela force le respect ! En effet abattre de cette façon un manga où l’action bat son plein et qui ne laisse pas présager de la fin ! je dis : « chapeau bas l’artiste !! ».
Sous cette moquerie, le manga en lui-même est un Shonen plus que moyen !
Héros à l’air de délinquant qui aime la bagarre, combat avec supers pouvoirs, ennemis qui devient copains une foi battus, que de l’original … . Bon j’arrête d’être sarcastique.
Le manga en lui-même pourrait être bon, car l’action et l’idée des combats, façon jeux vidéos, est plutôt bonne. Mais tout est précipité dans ce manga : des combats qui peuvent finir en un coup, des entraînements super importants en 2 cases, de l’histoire qui se précipite, de la fin qui se résume en une case : « 10ans après ce jour précis, Reppa Kagura devenait le "véritable roi des combats" » (véridique !)
Bref ce manga, à la qualité graphique correcte, est l’exemple même de tout ce qu’il ne faut pas faire dans un manga. Ou du moins qu’est ce qu’il ne faut pas faire au niveau scénaristique.
Car si le manga est bourré de bonnes idées, elles ne sont malheureusement pas exploitées .
Une bible pour ceux qui souhaite se lancer dans la carrière de mangaka. Un manga qui aurait pu aussi s’appeler : les 100 trucs à faire pour réaliser un mauvais scénario.
Notation : 1/5